Un robot-comptoir qui permet aux pharmacies de gérer et distribuer les médicaments depuis la surface de vente, a été lancé commercialement début avril à Paris, sur le salon Pharmagora. Sept pharmacies françaises et une belge en sont déjà équipées. Un début.
On pourrait l'appeler "R2D2B", ce salarié modèle, l'employé du mois. On l'appelle un robot comptoir. Il gère le stock de médicaments, et les distribue à la demande du professionnel.
L'automate reconnaît les médicaments; il va chercher celui qui se périme le plus rapidement, où qu'il soit. Dans un tiroir d'un mètre cube, le pharmacien peut ranger jusqu'à mille boites. Le gain de place est important. D'autres produits peuvent être mis en avant.
Le service est plus rapide, aussi. Car le professionnel n'est plus obligé de quitter la surface de vente.
C'est une innovation mondiale et c'est à Bastia, qu'elle a vu le jour. Il y a trois ans, un pharmacien a eu l'idée d'automatiser son activité.
Il a confié son projet à une équipe d'ingénieurs qui s'est occupé de la fabrication du prototype, de l'autre coté de la rue. Dans cette entreprise, six salariés travaillent à présent à la maintenance des machines vendues. Une hotline a été mise e place pour les sept robots en France et celui vendu en Belgique.
Une autre entreprise bastiaise travaille également à une gamme personnalisable. Les pharmaciens souhaitent que leur robot comptoir soit performant, mais beau aussi, à l'image de leur officine. Il est disponible en six modèles, déclinable en plusieurs couleurs et matières, avec ou sans fenêtres. Les prix varient de 75 à 200.000 euros.
Les 16 et 17 avril, le robot comptoir a été présenté aux 130 pharmacies de Corse. Pour commencer. Le marché français est important, 23.000 officines... à séduire.