Le contrat de cohésion sociale prolongé, à Ajaccio (Corse-du-Sud)

Lundi 13 mai, la préfecture et la ville ont signé un prolongement du Contrat de Cohésion Sociale d'Ajaccio à fin 2013. Au total, 1.300.000 euros vont être investis cette année dans les quartiers sensibles. Il s'agit de la dernière phase du programme lancé en 2007. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

On appelle ça un CUCS, un Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Il s'agit d'un dispositif central de la politique de la ville, visant à revaloriser les zones dites sensibles, et à réduire les inégalités entre les territoires. 

En France, plus de 2.000 quartiers sont concernés. A Ajaccio, ils sont quatre : l' Empereur, les Salines, les Cannes et la Citadelle. Près de 20.000 personnes en bénéficient. Le Contrat urbain de cohésion sociale se concentre sur six problématiques : l'emploi (25%), la réussite scolaire (34%), la citoyenneté, la qualité de vie, la santé et la prévention de la délinquance. 

L'apprentissage du Corse comme lien social, l'épicerie éducative alimentaire, des chantiers d'insertion, tels sont les projets déjà développés et financés depuis 2007.

Avec cette prorogation, 70 nouvelles action vont être engagées jusqu'en décembre 2013. Près d' 1.300.000 euros vont être investis. 


Des actions citoyennes, comme l'alphabétisation 


En Corse-du-Sud, la dotation Etat la plus importante est celle de l'éducation et de l'accès au savoir de base. Le but est de lutter contre le décrochage des quartiers prioritaires d'Ajaccio et de faire reculer l'illétrisme. 

Venues du Magreb ou d'Italie, depuis quelques mois ou quelques années, de nombreuses femmes ont des difficultés à prendre part à la vie quotidienne, car elles parlent mal, ou peu le Français.

Grâce à des ateliers dispensés quatre fois par semaine, elles pourront téléphoner à un médecin, se déplacer facilement, suivre la scolarité de leurs enfants...





Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information