Avec le début de l'été, les fameuses "Pelagia noctiluca", aussi connue sous le nom de méduse pélagique ou piqueur-mauve, sont de retour aux abords du littoral insulaire. Les premiers bancs ont touché les longues plages de la côte orientale de l'île, notamment près de Cervione (Haute-Corse).
Méduses sur la côte est de la Corse
Les premières observations "d'invasion" de méduses ont été rapportées mardi sur la côte est de la Corse. Transportées par les courants, elles ont été déposées sur le rivage de la plage de Prunete, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bastia.Selon le témoignage de vacanciers, ce sont des dizaines d'individus "d'une dizaine de centimètres de diamètre" qui sont venus ainsi s'échouer, interdisant la baignade, sous peine de piqûre.
La pélagie nage toujours près de la surface, dans les premiers mètres. Elle affectionne les zones tempérées et chaudes. Elle est commune au large, et des épisodes de courant et de vent la rapprochent fréquemment près des côtes.
Sa piqûre est généralement bénigne
Si la piqûre de la pélagie est généralement bénigne, mieux vaut quand même sans méfier. Les symptômes sont quasi-immédiats : douleur de type brûlure qui s'étend rapidement au-delà de la zone mise en contact avec la méduse, rougissement local, œdème et vésicules translucides.Si ces signes ne sont plus qu'un souvenir pour certains, chez certaines personnes, les marques cutanées peuvent mettre jusqu'à 15 jours à disparaître. De plus, le fait de continuer à se baigner tend à retarder la cicatrisation.
Quelques conseils pour les traiter
Le premier réflexe est de ne surtout pas frotter la zone piquée. Si vous frottez, vous risquez de crever les cellules urticantes encore non activées. Il faut essayer de retirer délicatement les tentacules restés collés à l'aide d'un papier, d'un coquillage ou d'un baton.Il faut rincer la piqûre à l'eau de mer, chaude c'est mieux et surtout pas à l'eau douce. Et contrairement aux idées reçues, l'usage d'un liquide agressif, comme de la salive ou de l'urine, est à éviter absolument !
En cas de douleur persistante, il ne faut pas hésiter à consultez un médecin qui prescrira éventuellement un anti-douleur.
Déclarer les bancs de méduses
Il existe un portail mis en place dans le but de recenser la présence ou l'absence de méduses dans les eaux côtières méditerranéennes et en particulier celles de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.Les données recueillies sont présentées sur une "carte récapitulative" qui regroupe les dernières observations renseignées.
Un bilan est effectué chaque année à l’automne et les résultats issus de vos observations seront présentés sur ce site.