Depuis 2006, il n'y avait plus d'obligation pour assurer cette permanence de soins. Au terme de plusieurs années de concertation, l'Agence Régionale de la Santé de Corse et les représentants des médecins propose une organisation qui prendra progressivement effet à partir du 1er juillet.
Depuis la fin de l'obligation des gardes en 2006, trouver un médecin en dehors des horaires des cabinets relève du casse tête. La couverture médicale des week-end et des jours fériés a atteint 48% en 2011, alors qu'elle était de 73% en 2007.
"L'objectif de cette nouvelle organisation est bien d'apporter un cadre nouveau qui permette progressivement sur la base du volontariat d'améliorer la couverture de la permanence de soins" a prudemment indiqué Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l'Agence régionale de santé de Corse.
Sur le papier, le nouveau système basé sur le volontariat, propose une meilleure coordination et une rémunération plus élevée des praticiens. Il prévoit que la Corse soit divisée en sept grands secteurs géographiques au sein desquels les gardes seront organisées à compter du 1er juillet.
"On a proposé (aux médecins, ndrl) une mutualisation des secteurs, donc plus d'argent disponible pour la rémunération des astreintes, (...) et surtout une défiscalisation" a précisé Antoine Grisoni, représentant des médecins libéraux au sein de l'URPS (union régionale des professionnels de la santé).
Une offre alléchante qui ne semble pas suffir pour que le système soit en place, comme prévu dès le 1er juillet. Joints par téléphone, plusieurs médecins ont indiqué avoir décliner ces propositions, jugées encore mal adaptées.