Le Conseil Communautaire de ce mardi 23 juillet a évoqué la gestion et l'entretien du stade Armand Cesari, partagé cette saison par le SCB et le CAB. Une cinquantaine de rencontres professionnelles s'y joueront. Les conditions sont jugées inacceptables par le SCB.
Deux clubs pour un seul stade: la situation est inédite pour le football professionnel français.
Le SCB et le CAB se partageront cette saison le stade Armand Cesari de Furiani pour les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2.
Face à cette situation, la Communauté d'Agglomération Bastiaise, propriétaire de l'infrastructure, a revu les conditions de gestion du stade avec les deux clubs.
Ils paieront une redevance.
Le SCB devra versé une redevance de 25 000 euros par match ainsi qu'un loyer.
Le CAB qui évolue en Ligue 2 paiera 12 500 euros par rencontre.
Le SCB refuse la proposition.
La réaction du SC Bastia le 23 juillet
Des conditions inacceptables et ruineuses affirment les dirigeants du Sporting
Le comité directeur du SCB estime - dans un communiqué ppublié le même jour- que les conditions imposées sont inacceptables en tous points, puisqu’elles conduiraient à la ruine du club.
Nous tenons à rappeler que la convention d’occupation du 5 aout 1994, qui en 20 ans n’a jamais été dénoncée par la CAB, a été transmise à la SAOS SC BASTIA puis à la SASP SC BASTIA, en totale conformité avec les dispositions du code du sport. Ces actes ont été communiqués à la Préfecture, qui les a avalisés.
Dans sa communication, la CAB estime ensuite le montant total des frais de fonctionnement annuels du stade à près d’1 million d’€.
Utilisateurs permanents du stade depuis des décennies, nous pouvons affirmer que l’entretien de l’enceinte, qui est aujourd’hui entièrement à notre charge, n’atteint même pas la moitié du montant annoncé.
C’est pourquoi nous estimons aujourd’hui que la proposition surnaturelle qui nous est faite pour ledit entretien, soit la somme de 700 000 €, serait et nous insistons sur ce point, ruineuse à très court terme pour le Sporting.
Prenant acte des nombreuses communications de la CAB qui a répété à plusieurs reprises son intention « de ne plus investir un euro supplémentaire dans les infrastructures de Furiani », le SCB réitère aujourd’hui sa volonté de signer un bail emphytéotique de longue durée.
Loin de faire perdre à la collectivité la possession de son ouvrage, cette solution en permettra au contraire un développement nécessaire, correspondant aux exigences du football de très haut niveau et conforme aux attentes d’Armand-Cesari.