Douze personnes sont toujours en garde à vue à Ajaccio, Marseille et Nanterre, dans le cadre d'une enquête sur du blanchiment d'argent et un vaste trafic de drogue. Huit autres sont entendues à Bastia dans le cadre d'une autre affaire de stupéfiants.
C'est une opération de grande ampleur qui est menée depuis le début de semaine par la Direction régionale de la police judiciaire. Cette enquête, qui concerne des affaires d'extorsion de fonds et de trafic de stupéfiants, a été ouverte en décembre 2012 par la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille. Plusieurs interpellations ont conduit à la garde à vue de 12 personnes. Elles sont toujours entendues ce mercredi 2 octobre, à Ajaccio, Marseille et Nanterre. La garde à vue en matière d'association de malfaiteurs pouvant aller jusqu'à 96 heures.
Elles sont soupçonnées d'appartenir au grand banditisme, notamment à la bande du Petit Bar à Ajaccio (ancien établissement du cours Napoléon), une "équipe" formée en 2000. Racket, blanchiment d'argent et trafic de drogue sont les possibles chefs d'accusation.
Trois d'entre elles, déjà emprisonnées, ont été extraites de leurs cellules pour être entendues à Marseille. Depuis lundi, plusieurs autres personnes ont été remises en liberté.
D'autres interpellations à Bastia, pour une autre affaire :
Depuis lundi, huit personnes sont par ailleurs en garde à vue à Bastia et à Marseille, dans le cadre d'une autre enquête, sans lien avec la précédente, sur un trafic de drogue international entre l'Amérique du Sud, l'Espagne et la France.