Cinq personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue lundi 2 décembre en Corse parmi une quarantaine interpellées dans d'autres régions, dans le cadre d'une enquête sur un trafic d'armes entre l'Europe orientale et la France.
Les cinq individus ont été interpellés en Corse-du-Sud et en Haute-Corse et placés en garde à vue à Ajaccio et Bastia.
Une dizaine d'armes, qui sembleraient avoir été achetées via internet, ont été saisies à leur domicile.
Un vaste coup de filet
Ces arrestations ont été opérées dans le cadre d'une opération de la gendarmerie dans plusieurs régions sous la direction d'une magistrate de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs, chargée des affaires de crime organisé) de Nancy.Selon un communiqué de la gendarmerie, plusieurs centaines d'armes de guerre, des munitions et des pièces détachées ont fait l'objet depuis trois ans de ce trafic entre la France, la Slovaquie et des pays des Balkans.
Une quarantaine de personnes ont été arrêtées lundi en Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Côte-d'Azur, Corse et outre-mer.
La gendarmerie avait découvert lors d'une perquisition pour recel de vol chez un individu en Haute-Marne, le 14 février 2012, une vingtaine d'armes de poing et d'épaule, dont des armes de guerre et des milliers de munitions.
Les premières investigations avaient orienté les enquêteurs vers la Slovaquie.
En raison du caractère international du trafic, la Jirs de Nancy avait été saisie et l'enquête confiée à la section de recherche de Reims et au groupement de gendarmerie de Haute-Marne.
Une seconde filière venant de pays des Balkans avait ensuite été mise au jour.