Réactions après les attentats contre deux casernes de gendarmerie en Corse

Les réactions se multiplient en Corse au lendemain des attentats qui ont frappé les deux des plus importantes casernes de gendarmerie, visées par un tir de roquette jeudis soir. 

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Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a assuré vendredi que "rien" ne détournerait le gouvernement d'agir avec la gendarmerie et la police en Corse, en marge d'une visite à Sézanne (Marne), où un bijoutier a tué un braqueur le 28 novembre.

Il effectuera une visite à Ajaccio demain matin - samedi 7 décembre - puis à Bastia vers 11h sur les sites des deux casernes visées. 

Manuel Valls a évoqué "des résultats spectaculaires" obtenus au cours des derniers mois : "Des gangs, des clans, des groupes ont été démantelés, des individus sont tombés. Nous nous attaquons aux causes mêmes de la criminalité organisée, des mafias qui veulent prendre sous leur emprise la Corse".

"Donc il n'est pas question de céder d'un seul pouce face à ces individus. C'est sans doute pour cela qu'il y a des répliques, (de) ceux qui considèrent qu'il faut s'attaquer à l'Etat pour poursuivre leurs méfaits", a ajouté le ministre.

"C'est, derrière ces bâtiments, les forces de l'ordre, la gendarmerie qui sont visées, mais aussi la Corse et la population corse qui, je n'en doute pas, condamne également avec la plus grande fermeté cette violence", a poursuivi Manuel Valls, qui a notamment rendu visite aux gendarmes de Sézanne.

Les réactions de condamnation ​se multiplient en Corse​

Dans un communiqué, Emmanuelle de Gentili, conseillère exécutive de Corse a également condamné ces attentats évoquant des "actes inconscients d'une gravité inouïe (qui) auraient pu tuer ou blesser des fonctionnaires, et leurs familles, en charge de la sécurité des corses."

"La Corse a souffert et souffre encore de cette violence aveugle et stérile qui ne saurait apporter une quelconque réponse" a-t-elle ajoutée.

Michel Stefani, président du groupe des élu(e)s communistes et citoyens du Front de gauche appelle à l'ouverture d'un débat à l'Assemblée de Corse. "Le débat politique et la confrontation d’idées qu’il suppose doit avoir lieu, a cet effet, dans la clarté d’autant que les difficultés sociales et économiques s’aggravent en Corse" a indiqué l'élu. 

 

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