Dans un communiqué remis à la presse le 4 mars, le PCF interpelle la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), coactionnaire de Transdev, et la Banque publique d'investissement (BPI). Le conseil de surveillance de la SNCM se tient le 7 mars à Paris.
"Les dernières déclarations du PDG de Veolia -déclare le communiste Michel Stefani- sèment le trouble dans un contexte où la clarté reste indispensable.
Le prochain Conseil de surveillance de la compagnie doit confirmer la commande des navires aux chantiers navals STX.
Cette fois, le représentant du gouvernement doit se prononcer conformément aux engagements écrits du président de la République et du ministre des Transports.
En ce sens, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), coactionnaire de Transdev, et la Banque publique d'investissement (BPI) doivent présenter un plan de financement.
C’est la seule option capable de garantir l’exécution du contrat de délégation de service public de continuité territoriale (DSP).
Faire croire que la SNCM, créditée par cette convention d’une trésorerie de 600 M€, devrait être placée « sous protection du Tribunal de commerce pour échapper aux sanctions financières de la Commission européenne » est une diversion pour soustraire Veolia de sa responsabilité d'actionnaire majoritaire.
La privatisation scandaleuse de 2005 incombe au gouvernement Sarkozy Villepin et le remboursement du service complémentaire effectué dans la cadre d’une DSP hautement improbable.
Voila pourquoi il est abusif de parler de 440 M€ remboursables par la SNCM sauf à vouloir tuer la compagnie du service public de continuité territoriale pour des raisons très éloignées de l’intérêt des usagers et des salariés et finalement de la Corse".