Moins d'une dizaine de parlementaires a participé lundi 30 juin au Sénat, au débat sur les évolutions institutionnelles et constitutionnelles de la Corse, au cours duquel le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a rappelé n’avoir "fermé en Corse aucune porte".
Le débat sans vote et sans passion a duré un peu moins de deux heures. Dans l’hémicycle du palais Luxembourg, à peine une dizaine de parlementaires étaient présents pour débattre de l'évolution du statut institutionnel et constitutionnel de la Corse.
"La coofficialité (de la langue corse, ndrl) pose un problème de droit" a réaffirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, conservant la même position tranchée sur le statut de résident qui "pose un problème de droit constitutionnel et européen".
"Si les problèmes sont urgents, traitons-les dans le cadre juridique existant, sans perdre de temps", a-t-il encore ajouté.