Véritable casse-tête et gouffre financier, la pelouse du stade Armand-Cesari (Bastia) a des allures de grand malade. Remplacée à trois reprises, et soumise à de multiples traitements (luminothérapie, fentes de suintement...) son état laisse toujours à désirer. Un désagrément de plus pour le SCB.
Un gazon maudit. Un terrain "digne d'un film d'horreur". Plus proche du bac à sable que de l'enceinte sportive. Depuis le début de la saison, la pelouse du stade Armand-Cesari est la cible de toutes les critiques.Dans un mauvais état général, avec une présence excessive de sable sous l'herbe, la surface sur laquelle jouent les joueurs du SCB pourrait - facilement- concourir au titre de plus mauvaise pelouse de Ligue 1.
Coût total: 1,2 million d'euros
Et pourtant, à de nombreuses reprises Furiani a fait peau neuve. Corse Matin en dresse l'inventaire dans son édition de mardi. En juillet 2012, la pelouse était changée avec la promesse de faire d'Armand-Cesari un des plus beaux prés d'Europe. Mais quelques semaines plus tard, il fallait déjà reposer des bandes entières d'herbes.
Décembre 2012, bis repetita. Une nouvelle pelouse est installée et présente rapidement... des traces de jaunissement le long de la tribune sud. Le diagnostic est sans appel: il faut placer le terrain sous luminothérapie. Quelques mois plus tard ce sont "des fentes de suintement" qui sont préconisées par les meilleurs experts. Ces remèdes de gazon ont un prix. En deux ans, 1,2 million d'euros ont été dépensés pour restaurer la pelouse d'Armand-Cesari. Avec le succès que l'on connaît.
Un greenkeeper pour Bastia?
Une autre approche aurait-elle été possible? Peut-être. A l'été 2013, le PSG avait recruté Jonathan Calderwood, jardinier et meilleur "greenkeeper" de la Premier League (championnat de football anglais) à deux reprises. Un "transfert" qui lui avait permis de s'offrir, un an plus tard, le prix de "champion de France des pelouses naturelles".
Peut-être qu'au lieu de recruter Brandao...