Mort d'un docker sur le port de Bastia, la CGT dénonce le manque de sécurité

Après le décès accidentel d'un docker en août dernier, la CGT a dénoncé les risques croissants auxquels sont exposés les dockers sur le port de commerce de Bastia, lors d'une conférence de presse lundi 8 septembre.

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Le syndicat est revenu sur l’accident qui, le 14 août dernier, a coûté la vie à l’un des dockers. Antoine Cherubini est décédé 12 jours après avoir été heurté par un camion sur le port.

Le syndicat s'inquiète de la recrudescence des accidents et exige des mesures concrètes à très court terme. "Vous avez de 6h30 à 7h30 du matin, quatre à cinq navires qui arrivent et qui débarquent des milliers de passagers et des centaines de remorques. Nous demandons très rapidement l'étalement des navires", indique Auguste Bartoli, délégué CGT Dockers. 

"Le port de Bastia est exiguë, il faut passer à autre chose, les bateaux sont de plus en plus grands, les escales de plus en plus courtes", alerte Auguste Bartoli, qui réclame au nom des dockers la réalisation du projet du port de la Carbonite.

Fabrice Marazzi, docker à Bastia depuis 2002; Auguste Bartoli, délégué CGT des dockers de Bastia. EQUIPE: Emilie Arraudeau, Philippe Villaret, Christophe Gineste


Le projet de port à la Carbonite, au sud de Bastia, doit faire l'objet de nouvelles études, dont le montant global s’élève à huit millions d'euros, notamment réclamées par la Collectivité Territoriale de Corse (CTC) et la mairie.

"Si demain le port de la Carbonite entraine la disparition de la plage de l’Arinella ou la disparition de l’Etang de Chiurlino, ou la disparition du Lido de la Marana, je considère pour ma part que le choix environnemental et écologique et donc économique à payer sera trop lourd pour le faire", avait indiqué Gilles Simeoni, maire de Bastia, en juin.

Mardi matin les dockers participeront à une réunion sur le sujet avec la CCI et les compagnies maritimes.

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