Les officiers et sédentaires de la SNCM ont écrit une lettre au ministre des transports, de la mer et de la pêche, Alain Vidalies. Ils lui demandent d’être présent le 28 octobre prochain à la réunion qui se tiendra à la préfecture des Bouches-du-Rhône.
Les Officiers et sédentaires (OS) de la SNCM veulent des réponses. C’est pourquoi, le 15 octobre dernier, ils ont écrit au ministre des transports, de la mer et de la pêche, Alain Vidalies. Les OS souhaitent que leur ministre de tutelle soit présent le 28 octobre prochain lors de l’ultime réunion de conciliation qui doit se tenir à la préfecture des Bouches-du-Rhône.
"Nous réclamons sa présence afin que toutes les réponses nous soient apportées et que le Gouvernement abandonne le redressement judiciaire et le tribunal de commerce pour favoriser la Corsica Ferries, la dérèglementation de notre profession, et la casse du Service Public de continuité territoriale, au détriment de l'emploi et de l'intérêt général", précise le Secrétaire Général de la CGT des marins Frédéric Alpozzo.
Dans ce courrier, les représentants syndicaux adressent une série de questions au ministre. Ils lui demandent notamment si l’Etat actionnaire compte rester au capital de la SNCM.
Vers une liquidation judiciaire ?
Les syndicats contestent toujours vigoureusement la mise en redressement judiciaire de la compagnie maritime, voulue par Transdev.
L'actionnaire estime que le passage au tribunal de commerce permettrait de gommer un peu plus de 400 millions d'euros d'aides publiques que la Commission demande à la SNCM de rembourser.
Les syndicats estiment qu'une telle opération ne les prémunira pas des condamnations européennes, mais permet aux actionnaires de faire un plan social à moindre frais.
Le 7 octobre, la direction de la SNCM a indiqué que "le périmètre à l'équilibre" de la compagnie se situait autour de 800 à 1.000 emplois", contre 1.508 emplois en CDI actuellement.