Etudiants, personnels administratifs et enseignants-chercheurs de l'université de Corse étaient conviés à une assemblée générale extraordinaire jeudi, à Corte. L'occasion de faire le point sur la convention tripartite censée lier l'université, la CTC et l'Etat.
Etudiants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs sont venus nombreux, jeudi, assister à l'assemblée générale extraordinaire de l'université de Corse, organisée dans l'amphithéâtre Ettori. Près de 400 étudiants étaient présents pour écouter le Président de l'université, Paul-Marie Romani faire le point sur la convention tripartite censée lier l'université, la Collectivité Territoriale et l'Etat.
Après plusieurs mois de blocage, le Président de l'université a annoncé que l'Etat s'est engagé à relancer les négociations. "J'ai accepté de donner une dernière chance au dialogue tripartite. J'espère que l'on arrivera à conclure la convention sur des bases acceptables pour toutes les parties", a déclaré Paul-Marie Romani.
La coofficialité : coeur du problème
Au coeur des débats depuis des mois : la coofficialité corse français comme objet d'étude. Impossible pour la communauté universitaire d'accepter un compromis qui la remette en cause. "Il en va de l'indépendance intellectuelle et scientifique de l'université", estime Dominique Verdoni, enseignante-chercheur à l'université de Corse.
Le prochain conseil d'administration de l'université aura lieu le 4 novembre. Paul-Marie Romani espère que d'ici là, la convention tripartite aura été signée;