Conséquence de sa prise de position dans l'"affaire Cicco", la présidente de l'Office d'Equipement Hydraulique de Corse (OEHC) Emmanuelle de Gentili a été démise de ses fonctions, a indiqué lundi le Président du Conseil exécutif de Corse Paul Giacobbi.
"Suite aux récentes déclarations d'Emmanuelle de Gentili, Conseillère exécutive" (...) et "constatant des dissensions et des divergences sur la gestion de l'Office d'Equipement Hydraulique de Corse (OEHC), Paul Giacobbi a décidé de mettre un terme aux fonctions de Présidente de l'OEHC exercées par Emmanuelle de Gentile", indique un bref communiqué.
Le directeur de l'OEHC Ange de Cicco avait fait l'objet d'une mesure de suspension le 25 février dernier, moins de 15 jours après avoir été ré-intégré dans ses fonctions après une longue bataille judiciaire, par le Président du Conseil Exécutif de Corse, Paul Giacobbi.
Emmanuelle de Gentili s'était élevée contre cette décision prise sans consultation selon celle qui est également membre de l'Exécutif de Corse, déplorant "un feuilleton administratif et judiciaire qui, à ce jour, a coûtée plusieurs dizaines de milliers d'euros d'argent public".
Emmanuelle de Gentili conserve toutefois son poste de Conseillère Exécutive en charge des affaires européennes.