Ligue 1 - #PasDeMatchLe5Mai, appel à la sacralisation de la catastrophe de Furiani

L'ancien bastiais désormais attaquant de Nîmes, Toifilou Maoulida, a lancé dimanche sur son compte Twitter une chaîne de solidarité pour qu'aucun match ne soit joué le 5 mai, date anniversaire de la catastrophe de Furiani. Une sacralisation réclamée par le Collectif des victimes mais jamais obtenue.

"On ne rejouera plus au foot un 5 mai". 23 ans après la catastrophe de Furiani, le 5 mai 1992, la promesse du président de la République, François Mitterrand, sonne dans le vide.

Malgré toutes les demandes des groupes de soutien et du Collectif du 5 mai 92, les instances françaises du football refusent toujours qu’aucun match ne soit joué un 5 mai, en hommage aux victimes. Lors de la demi-finale de la coupe de France, la Tribune Nord du Stade Armand Cesari s'était effondrée, causant 18 morts et plus de 2300 blessés.

Seules les finales de coupe de France ou de la Ligue ainsi que les matches en Corse ont été suspendus par la FFF. En 2013, le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) Frédéric Thiriez avait indiqué qu'"une journée sans football n'(était) pas une réponse à un drame".

Sur son compte Twitter, le joueur Toifilou Maoulida relance la question de la sacralisation de cette date par les instances du football français. Une initiative suivie sur les réseaux sociaux par de nombreux soutiens.

@filoumaoulida Devant l'Elysée #PasDeMatchLe5Mai Faites tourner la chaîne ! #Furiani #Bastia #football #Elysée #Paris pic.twitter.com/sBHwIfLPJy

— ☆Kryst-L☆ #Cosmo (@KrystL03) 27 Avril 2015

 

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— #PasDeMatchLe5Mai (@Sarah_Ehrich_) 27 Avril 2015

 

@Collectif5mai92 si ma photo peut vous aider.... #PasDeMatchLe5Mai pic.twitter.com/MSmxifYfE8

— stephane clad (@StephaneClad) 27 Avril 2015

 

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— Loris_B (@b_loris92) April 27, 2015

 

À l’occasion de la venue de Saint-Etienne samedi 2 mai dans le cadre de la 35ème journée du championnat de France de Ligue 1, les joueurs bastiais évolueront avec un maillot noir en mémoire des victimes de la catastrophe du Furiani du 5 mai 1992.