Ce lundi 11 mai, le procès de Guy Orsoni s'ouvre devant les Assises d'Aix-en-Provence. Il comparaît pour deux assassinats et une tentative d'assassinat commis en 2009 dans la région ajaccienne.
Un procès hors normes
Onze autres personnes dont son père, Alain Orsoni, ancien leader nationaliste et ex-président de l'ACA sont également jugées dans ce procès qui doit durer deux mois. Il s’agit sans doute d’un des plus importants procès corses de ces dernières années, un procès sous haute surveillance : avec l'un des accusés arrivé ce matin, un convoi sécurisé par des policiers du Raid lourdement armés.
Un procès hors normes : une trentaine d’avocats, cinq parties civiles, une centaine de témoins, pour douze accusés.
Le principal d’entre eux est Guy Orsoni, fils d’Alain Orsoni, ancien responsable nationaliste et ex-président de l'ACA, lui-même poursuivi pour menaces de mort en périphérie de ce dossier.
Trois affaires
Mais le cœur de ce dossier, ce sont trois affaires dans lesquelles l’accusation voit la main de Guy Orsoni : les assassinats de Thierry Castola et Sabri Brahimi en janvier 2009 et une tentative d’assassinat commise sur Francis Castola six mois plus tard.
Tous ces faits ont été commis à Ajaccio et dans sa région. Des dossiers lourds instruits par la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille), le tout sur fond de rivalité financière et de contexte ajaccien très tendu à l’époque avec une très longue série de règlements de compte, qui avaient notamment marqué l’émergence de jeunes pousses du banditisme local, une jeunesse avec très peu de repères mais très déterminée à s’imposer sur l’échiquier criminel de la région.
Le point à la mi-journée avec Antoine Albertini et Philippe Villaret :
Intervention d'Antoine Albertini. Images : Philippe Villaret
Le point en fin de journée avec Antoine Albertini et Philippe Villaret :
avec Antoine Albertini et Philippe Villaret