Affaires Pélican et aide au fourrage : le parquet de Bastia fait appel

Le procureur de la République de Bastia a fait appel de la décision rendue dans les deux dossiers dits "Pélican" et des aides au fourrage. Jugés pour détournement de fonds publics, Paul Giacobbi et Thierry Gamba-Martini avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de Bastia le 6 juillet.

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Le parquet de Bastia a fait appel de la requête en nullité prononcée dans l'affaire "Pélican" ainsi que de la relaxe dans le dossier dit des aides au fourrage.

Deux affaires dans lesquelles Paul Giacobbi, alors président du Conseil exécutif de Corse de 2010 à 2015, Thierry Gamba-Martini, son directeur général des services, et Francis Pian, directeur de l'Office des transports de la Corse, étaient cités pour détournement de fonds publics dans la première et pour tentative dans le seconde.

Le 6 juillet dernier, le délibéré - reporté à deux reprises - avait abouti à l'annulation de la procédure concernant l'affrètement du navire Pélican. Avocat de Paul Giacobbi, Me Mercinier-Pantalacci avait alors fait valoir une exception de nullité retenue par le tribunal qui avait annulé la convocation des trois mis en cause devant la justice.

Dans le volet judiciaire relatif au dispositif d'aide au fourrage, ces trois mêmes prévenus avaient été relaxés faute "d'éléments suffisants".

Rappel des réquisitions

Initialement, ces deux affaires avaient été jugées les 27 et 28 octobre derniers par le tribunal correctionnel de Bastia. Dans celle des aides au transport de fourrage accordée en 2015 à deux structures agricoles, le ministère public avait pointé un "système clientéliste".

Concernant le navire Pélican, affrété "pour pallier le risque de grève à la SNCM" en 2014, c'est la facture de 1,8 million d'euros réglée par l'Office des transports de la Corse à la Méridionale qui avait été qualifiée de "subvention déguisée".

Dans ces deux dossiers, le procureur avait alors requis 1 an de prison avec sursis, ainsi que 50 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité pour Paul Giacobbi.

À l'encontre de Thierry Gamba-Martini et Francis Pian, il avait réclamé respectivement 8 mois de prison avec sursis assortis de 10 000 euros d'amende, et 6 mois avec sursis assortis d'une amende de 10 000 euros.

200 000 euros d'amende avaient également été requis contre la Méridionale. 

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