A Ajaccio les Gilets Jaunes sont priés de libérer les radars. Ce vendredi les autorités leur ont remis des convocations au commissariat d'Ajaccio pour occupation du domaine publique. Ils ont rencontré le maire d'Ajaccio Laurent Marcangeli dans l'après-midi.
La journée était chargée pour les Gilets-Jaunes d'Ajaccio. Ce vendredi matin, ils ont reçu la visite d'une dizaine de policiers au niveau du radar de Saint-François qu'ils occupent nuit et jour depuis plusieurs semaines.
Pas de heurts, pas d'opération de la part des forces de l'ordre mais des convocations au commissariat d'Ajaccio remises en mains propres à chacun des Gilets Jaunes présents ce vendredi matin.
Ils étaient une vingtaine à être convoqués ce vendredi 1 janvier à 16h pour occupation du domaine public. Une opération identique à eu lieu la veille au niveau du radar de la résidence des Iles. Objectif des autorités: libérer les lieux où sont implantés les radars.
Rencontre avec le maire d'Ajaccio
Les Gilets Jaunes occupent nuit et jour depuis plusieurs semaines le radar de Saint François à l'entrée de la ville.
Ils y ont même construit une cabane rebaptisée a Casa di u Populu. Sommés de quitter les lieux et de démonter leurs abris, ils demandent au Maire d'Ajaccio de les reloger.
"On a vu la Préfete la semaine dernière, il était convenu que l'on reste ici jusqu'à ce que le maire nous reloge ailleurs, et là on vient nous demander de partir et on nous convoque. On ne comprend pas" souligne Noelle Andarelli porte-parole des Gilets Jaunes.
Dans l'après-midi, les Gilets jaunes ont rencontré le mairie de la ville, Laurent Marcangeli. Il leur a proposé d'occuper plutôt le Quai des torpilleurs, sur le front de mer. L'édile a assuré qu'il prendrait contact avec la Préfete de Corse pour éviter des amendes à ceux convoqués au commissariat. Les auditions se tiendront entre ce vendredi et mardi prochain, les gilets jaunes risquent jusqu'à 1500 euros d'amende chacun pour occupation du domaine public routier.