À Aléria, les jeunes se pressent pour apprendre les prières de l'Ochju

En Corse c'est aussi la nuit de Noël que l'on transmet la prière de l'Ochju qui permet de chasser le mauvais œil. Pour ceux qui n’arrivent pas à la retenir, pas question de tricher il faudra attendre l'année suivante pour recommencer.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

À première vue, la veillée de Noël d'Aléria se déroule comme toutes les autres. L’église du village est pleine pour la messe de minuit. Mais dehors, un autre type de rite a commencé...païen celui-ci.

Sur la place de l'église, de petits groupes s'isolent. Les anciens du village transmettent des prières, qui permettent de chasser le mauvais œil. « C’est pour enlever le mauvais sort et les esprits malins qui rôdent autour des gens. Mon arrière-grand-père, mon grand-père, mes oncles, mes tantes tout le monde signaient à la maison. On a toujours baigné dans ce milieu-là et on transmet tous les ans le soir de Noël », explique Jean-Félix Carlotti, habitant d'Aléria.

Intervenants : Jean-Félix Carlotti Habitant d'Aléria ; Dominique Luciani Habitant d'Aléria. Reportage : ALCALAY Grégoire ; GOUTY Alex ; WISLIN Stéphane.

Un rite multi séculaire


La prière de L'Ochju ne s'apprend que la nuit de Noël, la plus longue de l'année. Un rite multi séculaire qui séduit de plus en plus de jeunes. « J’ai appris l’Ochju pour ne pas perdre la tradition. Ça me tenait à cœur d’apprendre le soir de Noël la prière », indique une jeune fille. « J’en entendais parler depuis longtemps, mes tantes le faisaient et j’ai décidé de le faire après parce que c’est important de conserver les traditions », continue un jeune homme.

Des traditions qui auraient pu disparaitre, s’il y a quatre ans un groupe d'habitants ne les avait pas ravivées. Comme celle du grand feu aussi, allumé pour le solstice d'hiver. « Le feu c’est la convivialité. C’est le moment de partage surtout et de réconfort », souligne Dominique Luciani, habitant d'Aléria.

À Aléria, rites païens et traditions chrétiennes cohabitent donc le temps d'une nuit.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information