Soupçonné d'avoir profité de ses réseaux pour obtenir informations confidentielles et privilèges au profit notamment de LVMH, Bernard Squarcini sera jugé avec neuf personnes à partir du 13 novembre. Parmi les prévenus, l'ancien coordonnateur des services de sécurité en Corse, Jean-François Lelièvre. Ce dernier est poursuivi pour avoir informé Bernard Squarcini des investigations en cours concernant l'assassinat d'Antoine Sollacaro.
Si le procès de l'assassinat d'Antoine Sollacaro a été reporté, le dossier devrait être évoqué au tribunal correctionnel de Paris, à partir du 13 novembre.
Bernard Squarcini y sera jugé avec neuf autres personnes. L'ex-directeur central du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI) est soupçonné d'avoir profité de ses réseaux pour obtenir informations confidentielles et privilèges au profit notamment du groupe de luxe LVMH.
Originaire de Cuttoli-Corticchiato, Bernard Squarcini doit comparaître pour onze infractions allant du trafic d'influence passif au détournement de fonds publics, en passant par la compromission du secret de la défense nationale, le faux en écriture publique ou encore la complicité de violation du secret professionnel.
Dans ce dossier à tiroirs, l'ancien coordonnateur des services de sécurité en Corse, Jean-François Lelièvre, sera lui aussi appelé à la barre pour des faits remontant à 2013. Âgé de 63 ans, il sera jugé pour avoir informé Bernard Squarcini des investigations, alors en cours, concernant l'enquête sur l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro.
Jean-François Lelièvre est également soupçonné de lui avoir transmis en mai 2014, alors qu'il était chargé de mission à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), un document d'Interpol sur une opération de contrefaçon concernant des marques du groupe LVMH. Dans les deux cas, il réfute toute violation du secret professionnel.
Avec AFP.
Les précisions de Marie-Françoise Stefani :