Le groupe « Per l’avvene », mené par Jean-Martin Mondoloni, a annoncé jeudi après-midi avoir adressé un courrier au Premier ministre pour dénoncer un déni de démocratie. Le groupe s’étonne de l’absence de Jean-Guy Talamoni à Matignon lundi.
Le groupe « Per l’avvene » a adressé un courrier au Premier ministre, Édouard Philippe, face à ce qu’il considère être un déni de démocratie. Les élus, menés par Jean-Martin Mondoloni s’étonnent de l’absence de Jean-Guy Talamoni lundi prochain à Matignon où une rencontre est prévue avec le Premier ministre. Dans un tweet « Per l'avvene » estime que « le président de l'Assemblée de Corse s'érige en militant et non en représentant de l'ensemble des Corse. »
En refusant de rencontrer le 1er Ministre, le Pdt de l'Assemblée de Corse s'érige en militant et non en représentant de l'ensemble des Corses. Dans l'intérêt de la Corse, il est du devoir du Pdt de l'Exécutif de se rendre à ce rendez-vous important pour l'avenir de notre île. pic.twitter.com/FuQtwiYMmx
— Per l'Avvene (@PerlAvvene) 28 juin 2018
Représenter toutes les tendances politiques
Selon le groupe de droite, le rôle du président de l’Assemblée de Corse est de représenter toutes les tendances politiques de l’hémicycle. Si le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, devrait se à l’entrevue, « Per l’avvene » s’interroge sur l’attitude qu’il adoptera face à Édouard Philippe.