Vendredi 22 mars, six personnes ont été présentées à un juge d’instruction bastiais et mises en examen pour trafic de stupéfiants. Trois ont été placées sous contrôle judiciaire et trois en détention provisoire.
Selon nos informations, six des huit personnes interpellées mardi dernier dans la région bastiaise ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants.
Trois d'entre elles ont été libérées et placées sous contrôle judiciaire. Les trois autres ont été placées en détention provisoire.
Soupçonnée d'être l'une des organisatrices du trafic, l'une d'elles est déjà détenue dans une autre affaire. Elle avait été extraite de sa cellule afin d'être entendue par le juge.
Stupéfiants, numéraire et véhicules saisis
Ces personnes avaient toutes été interpellées mardi 19 mars dans le cadre d'une commission rogatoire menée par un juge d'instruction bastiais, a indiqué Jean-Philippe Navarre, procureur de la République, dans un communiqué publié sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Ce jour-là, des perquisitions avaient également été effectuées en marge de ces interpellations : "9,45 kilogrammes de résine de cannabis, 141 grammes de cocaïne, 133,5 grammes d'herbe de cannabis ainsi que du numéraire et 23 véhicules, dont 3 voitures, 2 jet-skis et plusieurs scooters et motos" ont été saisis précise le procureur de la République dans ce même communiqué.
L’enquête avait démarré le 7 novembre 2023, indique Jean-Philippe Navarre, après la découverte de drogue lors de l'intervention de policiers dans le cadre d'un différend familial à Bastia.
Une information judiciaire avait alors été ouverte des chefs "d'association de malfaiteurs", de "trafic de produits stupéfiants", de "blanchiment" et "non-justification de ressources".
"Les faits de trafic de produits stupéfiants, de blanchiment et d'association de malfaiteurs en relation avec ces infractions sont punis de 10 années d'emprisonnement. Le délit de non-justification de ressources par une personne en relation habituelle avec les auteurs de trafic de produits stupéfiants est puni de 7 années d'emprisonnement", rappelle le procureur.