En 2012, trois jeunes ajacciens fondaient les Casablanca Drivers. Six ans après, ils publient un troisième E.P., Menu Best Of, et leur notoriété a largement dépassé les frontières de l'île. Jusqu'à leur ouvrir les scènes d'Angleterre et de Californie. Avec toujours le même esprit foutraque.
Le week-end de Pâques, c'était le temps des retrouvailles avec le public corse pour les Casablanca Drivers. Deux concerts, à Ajaccio et Bastia, pour présenter les morceaux de leur nouvel opus, qui s'appelle Menu Best Of (Et qui n'est pas un best of. Evidemment...).
Une pause insulaire dans une tournée complètement folle, qui les a emmenés sur les scènes de Poitiers, Manchester, Glasgow, Lille, Tijuana, Mexico-City, Troyes, Los Angeles, Sheffield. Tout cela vous semble un peu fou? Et pourtant...
Bienvenue dans l'univers des Casablanca Drivers. Un monde à eux, qu'ils se sont créé patiemment, à force de volonté, d'excentricité, de sincérité... et de talent. Parce qu'ils n'ont jamais oublié qu'en plus de l'attitude, des looks et des postures, il faut de bonnes chansons.
En un peu plus de cinq ans, le groupe créé par Nico, Seb et Alex à Ajaccio s'est fait une place à part dans le paysage musical corse. Trois E.P. (le nom que l'on donne aux mini-albums), des morceaux imparables, des prestations scéniques fiévreuses, et des clips épatants (Qu'on vous conseille vivement d'aller visionner).
Les Casablanca Drivers font tout ce qu'ils veulent. Et ils le font bien. Sans ne rien devoir à personne.
C'est à force de concerts dans les pubs et les bars français (et surtout corses!), où il bénéficie d'un soutien enthousiaste, que le groupe peut financer ses tournées à l'étranger.
En démarchant les salles de concerts et les tourneurs, ils ont décroché des dates aux Etats-Unis et au Royaume Uni, la Mecque du Rock. Et au détour d'une conversation, Seb, Nico et Alex glissent que la prochaine étape sera peut-être... le Japon. Avec cette manière bien à eux de plaisanter sans vraiment plaisanter.
Et pourquoi pas? Les vrais groupes de Rock, ca ose tout. Et c'est même à ça qu'on les reconnaît.