Le militant de Corsica Libera et trois autres personnes ont été interpellées ce matin par les hommes de la Police Judiciaire dans le cadre d’une affaire d’abus de biens sociaux.
La procureure de la république de Bastia a confirmé à France 3 Corse l’ouverture d’une enquête préliminaire par son parquet, visant des faits d’abus de biens sociaux et de recel.
4 personnes dont Charles Pieri, un des leaders de Corsica Libera, sont placées en garde à vue. L’enquête est confiée à la police judiciaire.
A l’occasion d’une perquisition menée en Haute-Corse des armes ont été découvertes au domicile de Charles Pieri, ce qui a fait l’objet de l’ouverture d’une procédure incidente.
Dans le viseur de la procureure Caroline Tharot des soupçons d'abus de biens sociaux et de recel d'abus de biens sociaux. Il s'agirait, selon nos informations, de services rendus au leader nationaliste sans qu'aucune rémunération ne soit versée en échange.
Parmi les personnes placées en garde à vue ce matin, deux sont les employées d'une société de location de voitures
Rassemblement de soutien
Selon nos informations Charles Pieri a demandé l'assistance d'un médecin lors de son placement en garde à vue.
L'association Sulidarità a appelé à un rassemblement devant le commissariat de Bastia en soutien à Charles Pieri:
— Associu Sulidarità (@sulidarita) July 16, 2019
Une vingtaine de personnes ont fait le déplacement, dont le président de l'assemblée Jean-Guy Talamoni.
En septembre 2018, Charles Pieri, figure controversée du nationalisme corse, a été condamné à 15.000 euros d'amende et à la confiscation des scellés dont son ordinateur pour un message insultant la veuve du préfet Erignac posté sur un compte Facebook lui étant attribué.