David Quintela porte les couleurs du parti "Reconquête !" d'Eric Zemmour dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud.
Après la percée de l'extrême-droite sur l'île lors de l'élection présidentielle, "Reconquête !" espère créer la surprise à l'occasion des élections législatives.
David Quintela est le candidat du mouvement dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud.
Qu’est ce qui a motivé votre candidature ?
J’ai eu à travailler sur les parrainages en Corse pour Éric Zemmour lors de la campagne présidentielle. Je suis un ami d’Olivier Battistini, le référent de Reconquête en Corse. On a décidé de travailler ensemble pour les législatives, il m’a demandé si je pouvais me présenter et j’ai accepté. J’aime beaucoup la Corse, je voulais alerter la Corse sur ce qui va arriver ici et que nous avons déjà chez nous. Je parle des problèmes d’immigration, de vivre ensemble, d’insécurité. La Corse reste préservée pour l’instant mais je voulais alerter car ces problèmes vont bientôt se poser ici aussi si on ne fait rien.
Si vous êtes élu, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription en tant que député ? Une de mes premières actions sera de tout faire pour rendre la Corse autonome énergétiquement. Je suis également attaché à la problématique de l’eau. Enfin, je souhaite agir sur le problème des déchets en les revalorisant.
Un cycle de discussions devrait s'amorcer entre le futur gouvernement et les élus de la Corse autour de la possibilité d'évoluer vers un statut d'autonomie. Quelle sera votre position sur cette question ?
Je demande d’abord à qui s’adresse cette autonomie ? En Corse, il y a 55% de corses d’origine, 45% qui n’y sont pas nés… Donc l’autonomie pour qui ? Si c’est l’autonomie pour « vivre avec l’argent de papa », c’est non.
En Corse, les scores cumulés de Marine Le Pen et Eric Zemmour à la présidentielle sont très importants. Mais au niveau local, habituellement, l'extrême-droite ne transforme pas l'essai. N'eut-il pas été plus profitable pour Reconquête! de se rapprocher du RN insulaire ?
Tout à fait ! Tout était réuni, surtout en Corse, pour obtenir un rassemblement. Mais les dirigeants nationaux ont pris d’autres orientations.
Si vous faites votre entrée à l'Assemblée nationale, ce sera pareil ? De qui vous rapprocheriez-vous ? Je pense que techniquement si on doit s’allier à un groupe patriote nos dirigeants feront le pas et attendront une main tendue. L’intelligence dictera un ralliement, car former un groupe nous permettra d’ pour avoir du poids sur les décisions du gouvernement.