Les Ajacciens reçoivent Auxerre, un concurrent direct au maintien, à 15h à Timizzolu. Et, au vu du classement, la rencontre pourrait bien décider de leur avenir en L1.
Gagner, ou renoncer. C'est en substance le message qu'a voulu faire passer Olivier Pantaloni à ses joueurs hier, lors de la conférence de presse d'avant-match. "En cas de défaite, être à huit points d'Auxerre condamnerait tous nos espoirs. Ce n'est pas le match de la peur, mais tout le monde a conscience de son importance".
Une série inquiétante
Le classement du championnat de L1 ne dit pas autre chose. 19e avec 21 points, l'ACA voit se rapprocher la relégation à grands pas, même si mathématiquement, tout reste possible, alors que Strasbourg, le premier non-relégable, est à 5 points.
Le problème, c'est que les Acéistes n'y arrivent pas, malgré un incontestable investissement du groupe et du staff...
Avec sept rencontres perdus sur huit matchs disputés, le bilan des derniers mois ne joue pas en leur faveur, d'autant qu'Auxerre, lui, n'a perdu qu'une seule rencontre sur la même période...
"Les concurrents directs qui sont au-dessus de nous ont réussi à prendre quelques points, et nous on est un peu à l'arrêt. Il faut arriver à repartir de l'avant, et on n'a pas le choix. C'est ce match là", soulignait Vincent Marchetti, qui revient dans le groupe cet après-midi après un mois d'absence due à une blessure.
Car toute série a une fin, même les plus mauvaises. Et, de loin en loin, au cours de la saison, l'ACA a montré qu'il était capable de mieux.
Rush final
Si les hommes d'Olivier Pantaloni remportent les trois points cet après-midi, l'horizon pourrait se dégager légèrement. D'autant qu'ils affronteront dans la foulée Strasbourg et Brest, autres concurrents directs au maintien...
Si on arrive à revenir sur eux, tout sera relancé
Vincent Marchetti
Tout n'est pas perdu, donc, à neuf journées de la fin. C'est ce que confirme Vincent Marchetti : "aujourd'hui, ils ont un petit matelas de points par rapport à nous. Donc on a moins de chances. Sauf qu'aujourd'hui on les rencontre. Si on arrive à revenir sur eux, tout sera relancé. Il reste des points à prendre".
L'équation est claire : Vincent Marchetti et ses coéquipiers n'ont d'autre choix que rentrer au vestiaires avec les trois points, cet après-midi, au stade François-Coty.