Ce mardi, le Sporting Club Bastiais (SCB) a apporté son soutien à l’AC Ajaccio. Le club dénonce un « lynchage médiatique » et constate que le « football corse est traîné dans la boue ».
Ce mardi, le Sporting Club Bastiais (SCB) a apporté son soutien à l’AC Ajaccio dans un communiqué. Si le club bastiais condamne les incidents qui se sont produits vendredi et dimanche derniers au stade François-Coty à Ajaccio, il dénonce aussi le « lynchage médiatique » dont est victime l’AC Ajaccio depuis l’annulation du match de play-off contre Le Havre AC le 18 mai dernier.
Des faits qui font dire au SCB qu’ « une fois de plus […] le football corse est traîné dans la boue. Et à travers lui, c’est la Corse entière qui est bafouée ». Il rappelle également que huit envahissements de terrain dans les trois principales divisions nationales ont eu lieu cette année. « Où étaient donc tous les journalistes, philosophes, et autre ‘footbatologues’ pour dénoncer cette violence durant une saison qui a connu ses pires heures en matière de sécurité », s’interroge le club bastiais.
Le @SCBastia apporte son soutien à l'@ACAjaccio https://t.co/PpmCyLcjPp pic.twitter.com/pVKs6a7UGk
— SC Bastiais (@SCBastia) 22 mai 2018
Menaces de mort
Il affirme que le « football corse est victime depuis de trop nombreuses années d’une systématisation du traitement en information générale des incidents autour des matchs de football ayant lieu dans l’île. » Le club bastiais relate une justice à deux vitesses et estime que « la Corse n’est pas le paillasson du football français. »
Ce communiqué est aussi l’occasion pour le SCB de rappeler que ses supporters et que des membres de la sécurité du club ont été victimes d’agressions physiques, verbales et de menaces de mort à Endoume « sans que cela n’émeuve personne. »
Depuis vendredi, la polémique ne cesse d’enfler après que des supporters acéistes ont caillassé le car des joueurs havrais alors que ces derniers venaient disputer un match de play-off au stade François-Coty. La rencontre a été annulée puis reportée le dimanche suivant où de nouveaux incidents se sont produits.