L'homme a été placé sous contrôle judiciaire. Les enquêteurs tentent désormais d'identifier les autres protagonistes.
L'homme avait été interpellé dans la nuit de samedi 3 au dimanche 4 juin dernier, avant que les supporters marseillais ne quittent la Corse. Et peu de temps après les débordements de violence qui avaient eu lieu sur le parking d'une station-service située à la sortie d'Ajaccio, et ouverte toute la nuit.
Près de 80 personnes, laissées sans surveillance par les forces de l'ordre, s'en étaient prises aux automobilistes présents, et à un journaliste-cameraman de France 3 Corse qui se trouvait sur place pour filmer les événements.
Interdiction de stade
Le supporter avait été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat d'Ajaccio, et présenté au juge d'instruction hier, lundi 5 juin, en fin de journée.
Il a été mis en examen pour violences et dégradations commises en réunion. Il a été laissé en liberté - contre l'avis du parquet - mais placé sous contrôle judiciaire, "comportant notamment l'interdiction de fréquenter les stades et enceintes sportives", a déclaré le procureur de la République d'Ajaccio dans un communiqué.
Les enquêteurs s'attachent désormais à "identifier les autres protagonistes ayant pu participer à l'agression de ce journaliste".
La direction de France 3 Corse a porté plainte.