Ils devaient débuter par l'épreuve d'histoire-géographie, mais estiment ne pas être suffisamment préparés :
On n’a pas assez d’heures de cours, les programmes ne sont pas tous les mêmes alors qu’on se retrouve avec un même sujet. On se retrouve donc avec des notions qu’on n’a pas étudiées en cours, confie une élève.
Un soutien des enseignants
Après s'être déclarés grévistes, des enseignants ont également rejoint le mouvement dans la matinée. Ils dénoncent une réforme mal préparée : "ces élèves ont un défaut de préparation méthodologique et ne sont pas formés pour passer les épreuves dans de bonnes conditions. Ça a été une course pour pouvoir les former mais on n’a pas réussi à respecter toutes les exigences qui étaient demandées", explique Nathalie Bonnet, représentante de l'intersyndicale des enseignants.
Une centaine d'élèves a malgré tout choisi de ne pas soutenir le mouvement de protestation ce lundi matin. Ils ont pu accéder aux salles de cours pour passer ces épreuves anticipées.
En quoi consistent ces nouvelles épreuves ?
Ces épreuves anticipées du baccalauréat s'appellent "E3C". Elles débutaient ce lundi 20 janvier pour les classes de première. Au programme : histoire-géographie et langues vivantes pour la filière générale, et mathématiques pour la voie technologique. Issus de la réforme du baccalauréat, ces nouveaux examens durent entre une heure et demie et deux heures, selon les disciplines.Dans la réforme du baccalauréat, les notes obtenues durant les années de première et de terminale comptent à hauteur de 10% dans la note finale. Les épreuves de contrôle continu représentent, elles, 30% du résultat définitif.