Les militants et sympathisants de Corsica Libera se sont réunis ce matin à fin de dénoncer la situation d’un de nos militants, menacé d’expulsion par la société HLM d’Erilia#Erilia #HLM #expulsion #handicap #Aiacciu #Corse #occupazione pic.twitter.com/31nLYXhiWK
— Corsica Libera Aiacciu (@CLAiacciu) July 16, 2020
L’action de Corsica Libera était une réponse à la procédure d’expulsion pour "non-respect du règlement intérieur" engagée contre Jean-Paul Micheli. "Un Ajaccien qui paie régulièrement son loyer", a précisé dans un communiqué le mouvement. Qui a obtenu, en plus de l’interruption de la procédure d’expulsion engagée par Erilia, un rendez-vous avec Jean-Louis Matheron, directeur d'Erilia pour la Haute-Corse qui assure également l'intérim en Corse-du-Sud. Ce dernier s’est engagé, à la suite d’un entretien téléphonique avec les militants, à rencontrer les représentants du mouvement pour "solutionner le problème de M.Micheli", explique le directeur du bailleur social dans un courriel que nous avons pu consulter.
Joint au téléphone, Jean-Paul Micheli se dit soulagé. Il parle de ce fauteuil électrique comme sa "raison de vivre" et regrette le manque de dialogue avec Erilia. Après un premier avertissement il y a un mois, et aucune tentative de résolution à l'amiable, M.Micheli avait reçu une procédure d'expulsion par voie d'huissier "il y a quelques jours".
La démarche du mouvement s’inscrit également dans un contexte plus large. "Corsica Libera engage vivement la direction d’Erilia à ne pas pratiquer une double politique de tolérance pour les uns et d’une sévérité injustifiée pour les locataires corses", explique le communiqué du mouvement, qui "n’acceptera jamais que des Corses soient menacés, harcelés ou poursuivis de manière totalement injuste par des organes institutionnels quels qu’ils soient".