
Pour retracer la vie de Napoléon en Playmobil le fondateur du micro-musée a utilisé 800 figurines.
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© Pascal Pochard-Casabianca/AFP
« Je voulais faire une proposition originale en dehors de sentiers omniprésents du numérique. Et retrouver ce que je faisais à dix ans : des reconstitutions », raconte Frédéric Pierrot. Parmi les scènes proposées : le siège de Toulon en 1793, la bataille du pont d’Arcole en 1796, la bataille des Pyramides en 1798 ou de Marengo en 1800 ou encore le sacre impériale en 1804.
Chercher l’intrus
Pour rassembler les 800 figurines qui remplissent la salle, Frédéric Pierrot a pioché dans sa collection personnelle. Il en a modifié quelques-unes à l’aide de papier ou de peinture et a même fait appel à des professionnels pour mouler certains accessoires.

Un jeu pour les enfants : retrouver les intrus qui se sont cachés parmi les soldats de Napoléon.
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© Pascal Pochard-Casabianca/AFP
Afin de capter l’attention des plus jeunes, l’entrepreneur du numérique a instauré un petit jeu : chercher l’intrus. Aussi, il n’est pas rare de trouver Harry Potter, maître Yoda ou encore Jack Sparrow parmi les soldats.
« Playmobil a approuvé mon initiative, mais ne la finance pas, c’est une collection privée », souligne Frédéric Pierrot. Une collection privée qui a nécessité 10 000 euros d’investissement de la part du créateur bénévole. L’entrée au micro-musée coûte trois euros pour les plus de 10 ans, la structure accepte aussi les dons.