Antoine Giacomoni expose une série de 48 portraits à l'espace Diamant, à Ajaccio. Le photographe connu pour ses photos d'emblématiques groupes de rock est aussi un artiste profondément amoureux de la Corse.
Lou Reed, Nico, Gainsbourg, Etienne Daho, autant d’étoiles qui ont un jour traversé l’objectif d’Antoine Giacomoni. Indissociable de l’émergence de la vague punk, esthète des années 80, le photographe natif de Borgo a écumé le monde mais n’a jamais oublié son île natale.
Lou Reed, disparu le 27 Octobre 2013.
— Céleste Firmament (@venutienne75010) 27 octobre 2015
Photo d'Antoine Giacomoni. pic.twitter.com/f6H3A8OTd8
Bauhaus 1981 by Antoine Giacomoni pic.twitter.com/oDkrRjoNWj
— enkil_ (@enkil_) 1 septembre 2016
De retour en Corse, l’artiste expose à l’espace Diamant d’Ajaccio jusqu’au 23 mars. Souffrant d’un problème aux yeux, le photographe n’a pas pu participer à l’accrochage des portraits, alors c’est un avec un regard nouveau et empreint d’émotion qu’il a découvert cet hommage à son œuvre, intitulé La Corse, à travers le miroir.
Des portraits d’anonymes, de célébrités, de proches, d’inconnus. Dans ces portraits, une image de la Corse rurale sublimée, presque mythique. Mais l’artiste, qui a grandi dans une authentique bergerie corse se défend de toute nostalgie.
Avant de capter ces images, le photographe a traversé plusieurs phases. Une multiplicité des influences qui se retrouve dans son travail. Une œuvre toujours en mouvement, qui joue sur les reflets, comme ses modèles qu’il faisait poser devant un miroir de loge.Je n’aime pas le mot nostalgie, parce qu’il y a souvent une part d’enjoliver les choses. Je n’enjolive rien !
Son œuvre reste d’ailleurs une référence pour ses successeurs.
Dominique Apietto, photographeJe ne fais que recopier ce qu’ont fait plein de gens avant moi. Mais lui, il a inventé quelque chose, et ça, c’est tellement fort.