L’ancien joueur du GFCA Jérôme Le Moigne, désormais conseiller sportif du club ajaccien en National 2, parle d’un renouveau au club après deux descentes consécutives, mais ne veut pas "griller les étapes", alors que le GFCA lancera sa saison samedi face à l’Entente Sannois Saint-Gratien.
A quelques jours de la reprise des championnats de football professionnel, France 3 Corse ViaStella vous propose quatre entretiens avec les acteurs du football insulaire. Premier épisode avec Jérôme Le Moigne, conseiller sportif du GFCA.
Le Gazélec va débuter la saison en National 2 (samedi 22 août face à l’Entente Sannois Saint-Gratien), avec un effectif et un staff largement renouvelés. C’est presque un nouveau départ ?
C’est un renouveau après deux saisons très compliquées et deux descentes. Il y a une nouvelle dynamique, avec une nouvelle équipe dirigeante. Et on a gardé les joueurs qu’on voulait.
L’objectif, c’est la montée en National ?
On a la volonté d’avoir le plus d’ambition possible, après le championnat de National 2 n’est pas la division la plus facile. On veut faire un bon départ, s’appuyer sur les valeurs du Gazélec et notre grosse identité. On ne veut pas griller les étapes.
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— Gazélec FC Ajaccio (@gfc_ajaccio) July 22, 2020
L’effectif a été largement renouvelé. Comment fait-on pour convaincre des joueurs de signer au Gazélec en National 2 ?
Quand on est en concurrence avec d’autres clubs, on prend l’ascendant parce qu’on est le Gaz, un club qui était professionnel il n’y a pas longtemps. Les joueurs ne sont pas insensibles à ça.
Vous avez été nommé conseiller sportif. En quoi consiste ce rôle ?
C’est le recrutement, en relation avec le staff technique avec qui on prend les décisions. Faire le tampon avec le coach, et faire partie du projet, sur le terrain et en dehors. Quand Christophe (Ettori, le directeur sportif) m’a présenté le rôle, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai été joueur deux ans (2015-2017), j’ai connu deux belles saisons, et si j’avais pu rester, je serais resté.
"On veut mettre un projet de jeu en place, être costaud à domicile, et si on veut avoir de l’ambition, il faut retrouver des valeurs"
Quel sentiment prédomine avant d’attaquer cette nouvelle saison ? De la pression, de l’excitation ?
Un peu des deux. Si on veut monter, il ne faut pas trop se planter, le moins possible. Le National 2, c’est difficile. On veut mettre un projet de jeu en place, être costaud à domicile, et si on veut avoir de l’ambition, il faut retrouver des valeurs.
Avez-vous l’impression que le Gazélec a perdu ses valeurs ?
Quand il y a deux descentes d’affilée, c’est qu’il y a eu des manques… La rétrogradation en National 3 (le club a été rétrogradé en N3 par la DNCG, une décision finalement infirmée en appel) ? Personnellement, je n’ai jamais trop tremblé, je faisais confiance aux dirigeants. Il fallait rassurer le groupe.