"Le risque de pollution est minime" affirme le secrétaire d'Etat à la mer à propos de la cargaison d'acide sombrée au large de la Corse

Depuis que les médias italiens ont révélé qu'une cargaison de 28 tonnes d’acide sulfurique a sombré en mer à 27 km du port de Gênes le 2 décembre dernier, les réactions sont nombreuses en Corse pour regretter que les autorités françaises, pourtant alertées de l’évènement, n’avaient pas jugé nécessaire de communiquer.

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Le député Jean-Félix Acquaviva a demandé des comptes au gouvernement lors de la séance de questions-réponse à l'Assemblée nationale ce mercredi 13 décembre. 

Il a fait part de l'étonnement des parlementaires et autorités territoriales de l'île "d'apprendre une telle pollution maritime par la presse étrangère", et demandé que soit concrétisé "la coopération tant demandée par la Corse, la Toscane ou la Ligurie pour créer une veille permanente et construire des solutions de gestion adaptées aux risques".

Le secrétaire d'Etat à la mer Hervé Berville lui a répondu  avoir demandé, dans le cadre de l'accord tripartite Ramoge, accord intergouvernemental de coopération entre les Etats français, italien et monégasque pour la préservation du milieu marin qu'il soit désormais systématiquement fait remonter ces éléments "pas seulement au niveau technique, mais au niveau de la préfecture maritime, et au niveau politique au ministère de la mer. Car même si le risque de pollution est minime, nous devons avec vous les collectivités et les élus Corses, être en capacité d'avoir tous les éléments en temps réel."

La préfecture maritime affirme que "Les eaux aux abords de la Corse ne seront pas contaminées."

Plus mesuré, l'hydrobiologiste de l'université de Corse Antoine Orsini estime que  la présence de cet acide sulfurique mérite d'être surveillée et pourrait causer ne mortalité de la flore et de la faune marine.

Le parquet de Gênes a ouvert une enquête pour “pollution dangereuse de l’environnement”. L’ampleur réelle de cette pollution reste encore à déterminer. 

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