Le tribunal d'Ajaccio s'est une nouvelle fois penché sur le cas du GFCA football, hier, mardi 14 février. En grandes difficultés, le club, qui compte 340 licenciés, risque aujourd'hui la liquidation.
Sauver l'association GFCA, coûte que coûte. Pour le nouveau président du club de foot ajaccien, Louis Poggi, et son vice-président, Anthony Alessandri - élus le 10 février dernier -, le combat continue. Les deux hommes avaient rendez-vous hier, mardi 14 février, au Palais de justice d'Ajaccio, pour exposer leur plan de bataille, et surtout, de financement.
Car depuis maintenant plusieurs mois, la situation est critique : après des déboires judiciaires et financiers, le Gazélec risque la liquidation. Un scénario du pire que les nouveaux dirigeants tentent à tout prix d'éviter.
"On a essayé de défendre ce qu'on pouvait, nos gamins, nos enfants qui adorent ce club, comme nous, indique Louis Poggi, au sortir de l'audience. Au-delà de cela, on a prôné le projet que nous avons de faire vivre ce club. On espère que cela va fonctionner."
Appel aux aides des collectivités
Nouvelle équipe, nouveau projet... Le GFCA souhaite présenter un nouveau visage, avec des dirigeants éloignés des tracas judiciaires. Pour éviter la liquidation, et permettre la poursuite de l'activité, l'association du club doit nécessairement payer les factures.
50.000 euros ont déjà été récoltés, au travers d'une cagnotte notamment. Le club espère désormais recevoir des aides des collectivités.
"Ces marges de manœuvre seront celles que les collectivités publiques voudront bien accorder à l'association GFCA football, détaille Me Stéphane Nesa, avocat de l'association GFCA. J'ai entendu, j'ai lu, j'ai vu, beaucoup d'engouements autour de ce club", poursuit-il.
Les besoins financiers, précise le conseil, sans les définir précisément face aux médias, "ne sont pas énormes". "La juridiction en est saisie, et il y aura toujours la possibilité, en fonction de sa décision, de faire le point sur ce que l'association est capable de faire."
La balance penchera-t-elle alors pour une liquidation ou un redressement judiciaire ? La décision a été mise en délibéré au 28 février.