L'Elysée travaillerait sur l’organisation d’un sommet du groupe "Euromed", regroupant sept pays méditerranéens membres de l'Union Européenne, les 10 et 11 Septembre à Ajaccio, en Corse-du-Sud. Celui-ci se tiendrait en présence du chef de l’Etat.
Un mini-sommet Européen va-t-il se tenir à Ajaccio ? Selon nos informations, ce serait une possibilité : ainsi, l’Elysée travaillerait sur l’organisation d’un sommet "Euromed", les 10 et 11 Septembre à Ajaccio, en présence du chef de l’Etat.
Le groupe "EuroMed 7" ou "Med 7" est un groupe informel regroupant sept pays méditerranéens membres de l'Union Européenne : France, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Chypre et Malte.
L'alliance regroupe des pays de culture gréco-latine incluant le Portugal, nation sans côte méditerranéenne, mais excluant la Croatie et la Slovénie, pays méditerranéens membres de l'UE.
Les objectifs annoncés du Med 7 sont la création d'une alliance du Sud et la promotion des politiques économiques de relance, et de politiques bénéfiques aux pays du sud de l'Europe.
Ce mini-sommet Européen, s’il avait bien lieu, placerait la Corse au cœur de l’échiquier politique Européen, l’espace de quelques heures, en présence du président de la république Emmanuel Macron et des représentants des pays concernés.
Une décision dépendant de la situation sanitaire
Il ne s’agirait pour l’instant que d’un scénario, d’une piste de travail, confirment plusieurs sources. La décision définitive d’organiser le sommet ou au contraire de l’annuler devrait être prise dans quelques jours, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Celle-ci reste en en effet préoccupante en France, en Espagne et en Italie, et la priorité annoncée des gouvernements des pays membres d'Euromed est d'endiguer la progression de l’épidémie.
Le 31 Octobre 2007, Ajaccio avait déjà accueilli un conseil des ministres décentralisé en présence du président de la République de l'époque, Nicolas Sarkozy, du premier ministre François Fillon et des membres du gouvernement.
La ville avait alors été quadrillée par plus de 1500 policiers et gendarmes, soit 60 par membre du gouvernement.
Si Euromed venait à être organisé dans la cité insulaire, nul doute qu'un dispositif de sécurité similaire serait à prévoir.