"Sting c'est un aboutissement", la star de la musique pop rock sous les projecteurs du Aiò festival, en août, à Ajaccio

Pour sa cinquième édition, le Aiò Festival tape fort avec Sting en tête d'affiche, aux côtés de Big Flo et Oli et Matt Pokora. Une première qui n'est autre que le fruit de la persévérance de Michel Marti, l'organisateur du festival. Il nous livre tout sur cette fierté.

Pour sa cinquième année, Aiò Festival tape fort avec Sting en tête d’affiche, aux côtés de Big Flo et Oli et Matt Pokora. Le chanteur se produira sur cinq scènes en France, avant de clôre son "My Songs" tour à Ajaccio, le 1er août 2024. 

France 3. Comment fait-on pour avoir Sting, légende de la Pop Rock ?

Michel Marti : Il faut savoir que c’est la double peine en Corse. Nous n’avons pas une capacité d’accueil importante et par conséquent, nous n’avons pas un gros cachet. Ensuite, pour une date, il faut trois ou quatre jours de disponibles. Ce qui nous oblige à surpayer les cachets pour essayer d’avoir des artistes internationaux. Donc c’est un peu un exploit.

Ça fait cinq ans que je tanne la production de Sting. Et cette année, parce que nous sommes plus installés et que nous avons des partenaires, nous avons pu augmenter notre offre au minimum de ce qu’ils acceptent. Les étoiles sont alignées, il est à Carcassonne le 29 août, en Corse le 1er août et ensuite il va en Sardaigne. Il finit sa tournée dans les îles de Méditerranée.

Est-ce que le festival restera accessible financièrement ?

Michel Marti : Aujourd’hui, les artistes internationaux comme Beyoncé, Coldplay ou Ed Sheran, ce sont des artistes qui font une date par pays, où pour ne pas perdre d’argent, les places sont chères. Là, nous allons proposer des places à 49 € en fosse normale, 75 € en fosse or et 105 € en places assises numérotées (500).

Pour ces dernières, il n'y en aura que 500. Ça n’existe pas ailleurs de voir Sting pour 49 euros. C’est possible surtout grâce aux partenaires privés et publics, mais aussi la mairie et la Collectivité de Corse. C’est toute la Corse qui se mobilise.

Un artiste comme Sting, c’est une première ?

Michel Marti : Il y a 20 ans, j’avais la volonté d’avoir des artistes internationaux, mais la réalité nous rattrape. Je ne connaissais personne et personne ne me connaissait. Au plus on a avancé, au plus on a été crédibles. Pour les artistes français, il n’y a plus de sujet, et je me suis dit que mon prochain challenge serait d’avoir des internationaux. Aujourd’hui, notre crédibilité me permet d’arriver à des grands noms comme Téléphone.

C’est peut-être une porte ouverte pour d’autres artistes de ce calibre, mais ça restera exceptionnel pour la Corse. Il ne faut pas qu’ils s’habituent à avoir des artistes de cette envergure (rires).

Quel programme pour ce 1er août ?

Michel Marti : Pendant 1h30-2 heures, il fera un best of de Sting et de Police. Il y aura les plus grands tubes. Message in the bottleWalking on the moonRoxaneEvery breath you takeEnglish man in New YorkFragileFields of gold... Au total, 20 chansons pour 20 tubes mondiaux. Tout ce que vous imaginez voir en allant Sting, vous l’aurez. C’est une prouesse pour la Corse, et bien au-delà.

Qu’est-ce qu’on ressent, quand on réussit à avoir Sting sur la scène de son festival ?

Michel Marti : C’est gratifiant, voire émouvant. Pour que ce soit rentable, on ne peut pas faire que les artistes qu’on aime. Donc je suis obligé de faire du commercial. C’est quali et ça vend. Mais Sting, c’est classieux, c’est historique et en plus, on ne perd pas trop d’argent. Je m’en voudrais toute ma vie si je ne tente pas le coup.

Mais ce n’est pas une chance, ni un miracle. On s’est donné les moyens de le faire. Je n’ai jamais lâché parce que je savais que ça pouvait passer. On ne gagne pas un euro, mais je sais que c’est amortissable avec la billetterie. Et je pense qu’on fera complet.

"Sting c’est un aboutissement et pour le plaisir du métier, on se doit de le faire."

Michel Marti, organisateur du Aiò Festival

Il faut aussi assumer de faire des concerts même si ce n’est pas rentable, parce que c’est la passion qui motive ce métier. Il y a une satisfaction du travail bien fait. Sting c’est un aboutissement et pour le plaisir du métier, on se doit de le faire.

En annonçant sa venue, je m’attendais à des bons retours mais pas à ce point-là. C’est un cran au-dessus de ce que j’imaginais. Et c’est rassurant, parce que des fois on ne sait plus faire la part des choses.

Information pratique : Les ventes ouvrent vendredi 8 décembre à 10h, sur le site du Aiò Festival. 

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