Hôteliers et paillotistes évoquent une injustice en matière d'attribution des autorisations d'occupation temporaire. Ils citent notamment le cas du Club Med qui occupe 2000 m2 sur la plage du Chiuni. Nous sommes allés nous rendre compte de la situation sur place.

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A Cargèse, plusieurs plages sont classées comme "naturelles fréquentées" par le plage d'aménagement de la Corse voté en 2015. 

En clair, ça signifie que plusieurs règles particulières s'y appliquent. 
Dont une, simple, qui se résume par: des paillotes, oui, des matelas, non.

 



Et pourtant, plusieurs établissements, restaurants, hôtels et clubs de vacances, en proposent...
Certains ont bénéficié d'un délai, d'autres s'acquittent des contraventions, et puis il y a le Club Med. 
Qui aligne, au bord de l'eau, 2000 mètres carrés de matelas. 
392 exactement. 

 


De quoi faire grincer quelques dents.
Même si la situation ne devrait pas s'éterniser, pour une raison simple. 
Le Club fermera ses portes à Cargèse en fin de saison. 

L'Etat dans cette période transitoire a appliqué une règle tacite : délivrer des AOT aux établissements qui étaient dans les clous les années précédentes, pas à ceux qui cumulaient les contraventions. 

Nous sommes allés sur place tenter de mieux faire le point sur la situation:

 

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