Ce matin des rassemblements et des barrages filtrants ont été organisé simultanément à Sagone, Ajaccio, Propriano et Porto-Vecchio. Les syndicats agricoles sont reçus aujourd'hui par les élus de l'Assemblée de Corse.
Objectif : préparer la rencontre prévue mardi au ministère de l'agriculture
Sagone, Ajaccio, Propriano et Porto-Vecchio. Les agriculteurs du Sud de la Corse prennent le relai, ils entendent exprimer leur soutien à Joseph Colombani auditionné hier au commissariat de Bastia à la suite des dégradations des locaux de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Ces actions s'inscrivent dans un climat de tension. Ils dénoncent des contrôles jugés "abusifs" ainsi que la suspension des paiements de certaines aides.
Rencontre avec les élus de l'Assemblée de Corse
Une réunion est prévue mardi au ministère de l'agriculture. Dans le but de préparer ce rendez-vous avec les hauts fonctionnaires de l'Etat. Une délégation composée des représentants des syndicats agricoles, de Joseph Colombani (président de la chambre d'agriculture de Haute-Corse) et de Jean-François Sammarcelli (président de la chambre régionale d'agriculture) est reçue par les élus de l'Assemblée de Corse.
Parmi les interlocuteurs : Gilles Simeoni, Lionel Mortini (le président de l'ODARC ), Jean-Christophe Angelini (président de l'ADEC), les représentants de chaque groupe ainsi que Jean-Guy Talamoni. Le président de l'assemblée a réaffirmé son soutien à Joseph Colombani ce matin en préambule de la session.
Les élus et les agriculteurs ensemble à Paris
C'est d'une même voix que les élus de l'Assemblée de Corse et les syndicats agricoles s'exprimeront à Paris mardi au ministère de l'agriculture. Aujourd'hui en marge de la session à l'assemblée, le président de la chambre d'agriculture de Haute-Corse a exposé les problématiques aux élus, selon lui le gouvernement actuel n'a pas appliqué les décisions prises précédemment sous le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll :
Reste un dernier tabou bien présent, les suspicions de fraudes agricoles.Depuis le premier janvier 2018 la France ne reconnaît plus les surfaces peu productives telles qu'elles avaient été définies - Joseph Colombani
Le président de l'exécutif Gilles Simeoni précise :
La discussion s'est poursuivie au sein de l'hemycicle, sous les applaudissements des agriculteurs présents."J'ai entendu dire que les excès indéfendables on ne compte pas les reproduire ni les cautionner, si on est d'accord il faut qu'on trouve un moyen de le dire de manière à crédibiliser la démarche"