A la sortie d'une réunion d'importance, qui devrait donner le La lors des semaines à venir à l'Assemblée de Corse, les élus ont tranché entre Air-Corsica/Air France et Volotea, concernant huit des douze lignes concernées. Pour Paris, le choix semble plus compliqué.
Lorsque nous lui avons tendu notre micro, à la fin de la réunion, qui rassemblait quatre élus de l'Assemblée de Corse et des membres de l'Office des transports, le président de l'Agence de Développement Economique de la Corse n'a pas fait mystère du choix de la commission.
Verbatim :
"Concernant le Bord à Bord, nous avons choisi l'offre économiquement la plus avantageuse pour la Collectivité de Corse, à savoir celle d'Air Corsica. La proposition était meilleure que celle de son concurrent"
Cela concerne 8 des 12 lignes en jeu, celles qui relient Marseille et Nice aux quatre aéroports insulaires.
Il faut maintenant que le choix soit validé par les élus.
"Nous allons proposer un avis et c'est le président du Conseil exécutif qui fera une proposition à l'Assemblée de Corse, en suivant, ou pas, cet avis"
Reste désormais à attribuer les lignes vers Paris, qui sont particulièrement visées par Volotea, la compagnie concurrente de l'attelage Air-Corsica/Air France. Pour l'heure, aucun dossier ne se dégage.
"Nous continuons les négociations sur le Corse - Paris, puisque le montant de la dotation de continuité territoriale qui nous est alloué est insuffisant pour couvrir les offres qui nous ont été proposées"
Et apparemment, ce n'est pas simple. Au point, en tout cas, de prolonger de deux mois la DSP actuelle, qui devait se terminer le 31 décembre prochain.
"Nous allons demander au délégataire actuel de proroger la délégation de service public actuelle, qui ira jusqu'à fin février, la date limite pour la collectivité de Corse en ce qui concerne le choix du prochain délégataire sur Paris"