DSP : Les syndicats d’Air Corsica alertent sur un « effondrement de l’économie » corse avec la possible « arrivée de Volotea »

Mercredi 27 septembre, les syndicats STC, CGT et FO des compagnies Air France et Air Corsica se sont mobilisés à l’aéroport d’Ajaccio. Ils ont notamment défendu leur modèle de délégation de service public et ont alerté des risques que représente la possible « arrivée de Volotea » pour l’économie insulaire.

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Un modèle « social et économique » menacé. Mercredi 27 septembre, les syndicats STC, CGT et FO des compagnies Air France et Air Corsica se sont mobilisés à l’aéroport d’Ajaccio contre la candidature de la compagnie low-cost espagnole Volotea pour la future délégation de service public aérienne.

Ainsi, dans un communiqué, la CGT et FO estiment que « malgré certaines annonces pompeuses et trompeuses, avec Volotea, le spectre de l’effondrement de tout un tissu économique et social de la Corse deviendrait une réalité ». Les syndicats précisent : « dans la configuration actuelle, pour 1 euro investi dans l’aérien insulaire, 3 euros sont reversés dans l’économie Corse, à travers le tourisme ainsi que les emplois directs et indirects. »

Un modèle « remis en cause »

Le STC défend quant à lui le modèle du partenariat Air Corsica/Air France depuis 34 ans. Un modèle « remis en cause » malgré un « bilan qui parle de lui-même ». « Nos compagnies sont citées en exemple par de nombreuses régions européennes comme modèle d’une desserte soucieuse de l’intérêt des usagers », rappelle le STC.

Le syndicat appelle également la population à se mobiliser. « Cela ne signifie pas un soutien inconditionnel à Air France et Air Corsica, mais le refus d’un modèle sociétal individualiste et mercantile où l’on relègue au second plan l’intérêt général au nom d’un dogmatisme libéral et budgétaire. »

Déposés en juillet dernier, les candidatures pour la délégation de service public aérienne 2024-2027 sont actuellement en cours d’analyse. La compagnie low-cost espagnole y demanderait des compensations financières de l’ordre de 50 millions d’euros contre 96 millions pour sa concurrente corse.

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