La politique de la majorité de droite aura été ces dernières années d'intensifier les investissements, faisant de la Corse-du-Sud le premier département de France pour l'investissement routier par habitant. Les routes représentent le deuxième poste financier après l'action sociale.
Le département compte 2.000 kilomètres de tracé. Près de 180 agents veillent à son entretien et à son développement.
Dans son budget 2015 - 262 millions d'euros - le département réserve une part importante aux routes et ports départementaux : un peu plus 40 millions d'euros, dont 80% iront à la voirie. Ce qui représente 53% de la capacité d'investissement totale.
Au palmarès des départements les plus dépensiers pour les routes, la Corse-du-Sud arrive en tête. L'an passé, ces dépenses ont atteint les 357 euros par habitant. Loin, très loin des 151 euros du département de la Haute-Corse, pourtant bon 14e du classement.
Au niveau national, un âpre débat anime les parlementaires. Faut-il comme le voulait le gouvernement, transférer la compétence voirie des départements vers les régions ? Non, avaient répondu le Sénat en Janvier. Non ont répondu encore tout récemment les députés, lors de l'examen du projet de la loi NOTRe.
Tout cela au nom de la proximité. Les départements restent finalement compétents pour l'entretien des km de routes placés dans leur giron.
Dossier de Sébastien Luciani, Jacques Paul-Stefani, André Girardin