Après l'attribution de la délégation de service public entre la Corse, Nice et Marseille à Air Corsica pour la période 2024 - 2027, le préfet de Corse avait adressé un recours gracieux à la CdC.
Le conseil exécutif de Corse n'a pas tardé à répondre à la lettre qu'a adressée Amaury de Saint-Quentin à Gilles Simeoni le 4 mars dernier.
Une lettre qui valait recours gracieux et portait sur l'attribution à la compagnie Air Corsica des contrats de délégation de service public portant sur l'exploitation des lignes aériennes entre les quatre aéroports de Corse et les aéroports de Marseille et Nice.
Le préfet s'y interrogeait sur le respect d'"une stricte égalité de traitement (...) au regard des commentaires et de la notation attribués à la compagnie Volotea", qui candidatait sur les lignes Bastia - Marseille et Ajaccio - Marseille.
Explications
L'exécutif, dans un communiqué de presse, affirme qu'il "apportera bien évidemment au Préfet de Corse toutes les explications sollicitées dans sa lettre".
Mais il prend déjà soin de préciser que "les critères de notation, validés en amont de la procédure par la DGAC et la Commission européenne, sont strictement conformes à la jurisprudence constante du Conseil d’Etat, et les notations attribuées à chacun des candidats reposent sur des éléments objectifs et argumentés".