FLNC : un Corse jugé à Paris pour des séries d'attentats

Le procès d'un nationaliste corse, jugé pour des séries d'attentats perpétrés en 2012 sur l'île contre des résidences secondaires et attribués au FLNC, s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises spéciale de Paris.

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Jean-Philippe Zani, 60 ans, devait initialement comparaître en juin 2018, aux côtés de huit autres nationalistes, mais son cas avait été disjoint en raison de son état de santé.

Les faits remontent à mai et décembre 2012 : plusieurs dizaines d'attentats avaient alors visé des résidences secondaires aux quatre coins de l'île, appartenant pour la plupart à des continentaux, sans faire de victime.

Le FLNC avait revendiqué ces "nuits bleues", les premières depuis 2006, au nom de son "combat contre la spéculation immobilière". Les enquêteurs avaient identifié une cellule clandestine opérant pour le compte du FLNC dans la région de Valinco, sur le littoral de Corse-du-Sud, ce qui avait conduit à de premières mises en examen en novembre 2013 et juin 2014.

Ces dernières reposaient sur des surveillances et des sonorisations avec des micros placés dans des voitures ou un bar à Ajaccio.

Dans ce dossier, l'un des derniers liés au FLNC avant que le groupe n'annonce en 2014 s'engager dans un processus de démilitarisation, la cour d'assises spéciale avait acquitté le 22 juin 2018 deux nationalistes corses. Parmi eux, Pierre Paoli, qui était soupçonné d'avoir été le chef du Front de libération nationale de la Corse.

Six autres hommes avaient été condamnés, dont trois avec mandat de dépôt.

Jean-Philippe Zani, qui souffre de problèmes cardiaques, comparaît libre pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, ainsi que pour acquisition, détention et transport d'armes. Il n'a jamais été détenu dans cette affaire.

Ce fils de gendarme, qui s'est dit à la barre favorable à "un peu plus que l'autonomie" pour la Corse, avait contesté au cours de l'instruction toute appartenance au FLNC et toute participation aux faits qui lui sont reprochés.

Jean-Philippe Zani a été condamné en septembre 2022 à cinq ans d'emprisonnement avec sursis dans un autre dossier, relatif à des attentats en 2007-2008.

Le procès devrait durer jusqu'à vendredi.

Avec AFP. 

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