C'est Renato Sanches, l'international portugais des Dogues, qui en aurait été la cible. Le club condamne des "injures racistes inacceptables". Le Gazelec déplore de tels propos, mais rappelle qu'ils ont été tenus en dehors de l'enceinte du stade.
"Le LOSC a pris connaissance avec consternation d'insultes à caractère raciste répétées dont ont été victimes certains de ses joueurs, insultes provenant de plusieurs spectateurs rassemblés à proximité du terrain du Stade Ange-Casanova".
Renato, va ramasser du coton.
Le communiqué publié par le club de Lille est clair. Et lève les derniers questionnements soulevés par un tweet de Renato Sanches, une poignée de minutes après la fin de la rencontre qui opposait le Gazelec au leader de la L1, sur la pelouse ajaccienne, dans le cadre des 16èmes de finale de la Coupe de France.
L'international portugais, qui se félicitait de la victoire (1-3) et de la qualification, concluait son post d'un laconique : "pour tous les commentaires racistes, on continue à en rire. #Renato va ramasser du coton".
Un message qui en disait long, même si Renato Sanches ne pointait personne du doigt...
Au lendemain du match, c'est désormais chose faite.
Racisme
Selon les Dogues, ce serait bien des supporters du Gaz, "réunis à quelques mètres seulement du terrain durant la rencontre au mépris des règles sanitaires et sanitaires en vigueur", qui auraient professé "des injures racistes inacceptables".
le LOSC rappelle son "engagement sans concession contre le racisme". Et, sans les exiger, fait comprendre qu'il attend des sanctions envers ces supporters ajacciens :
"Afin d’aider à lutter contre de tels agissements, ce qui est du devoir de tous, toujours, le LOSC mettra à la disposition de la Fédération Française de Football et du GFC Ajaccio tous contenus utiles en sa possession pour prendre les mesures qu’ils jugeront nécessaires."
Stupeur
De son côté, le Gazelec d'Ajaccio a fait part de "sa stupeur", et "condamne tout propos raciste qui aurait été tenu en marge de la rencontre de Coupe de France". Comme son adversaire de la veille, il rappelle qu'il a "toujours lutté contre toute forme de discrimination et de racisme".
Mathieu Messina Arrighi, le président du GFCA, n'oublie pas de souligner que "ces agissements proviennent manifestement d'individus se situant en dehors de l'enceinte du stade". Manière de rappeler que le club n'en serait pas comptable.
Le Gaz conclut en affirmant qu'il a "toujours accueilli dans ses effectifs des joueurs venant de tous horizons". Et qu'il a pris plaisir à recevoir le LOSC, "pour un événement qui aurait dû rester une fête pour le football".
Le ton, comme chez les lillois, est posé, et les propos mesurés. Reste maintenant à attendre la réaction des instances du football français.