Le mois de mai a été marqué par des températures estivales et selon les prévisions de Météo-France l’été 2017 sera chaud, avec "la probabilité d’observer des températures plus élevées que la normale".
Cette probabilité est plus forte pour le sud de l'Europe et le pourtour méditerranéen, note Météo-France, qui reste toutefois très prudent, indiquant qu’il s’agit là de l’observation d’"une tendance générale à l'échelle de l'Europe de l'Ouest" pour les trois mois à venir.
Selon ces prévisions, la probabilité d’un "scénario plus chaud que la normale" est de 60% pour tout le bassin méditerranéen, 50% dans le reste de la France.
Peut-on parler de canicule ?
Non. Les prévisionnistes de Météo-France sont très clairs. Les prévisions saisonnières ne permettent pas de prévoir des canicules à si long terme. Ces épisodes peuvent être prévus, mais seulement quelques jours à l'avance, par la prévision météorologique "classique".Mais d’ores et déjà avec de nombreux records de chaleur battus au mois de mai – avec 22.9 °C de moyenne sur le pays, la journée du 28 mai a été la journée la plus chaude jamais enregistrée en mai en France depuis 70 ans -, la situation est préoccupante.
Des sols desséchés
Sur la Corse, après un hiver très arrosé, les précipitations ont été quasi absentes depuis début mars, atteignant localement des valeurs records. Le déficit est proche de 50 % sur le pourtour méditerranéen et la Corse, indique Météo-France.
Une situation alarmante qui a conduit le préfet de Corse du Sud à prendre des mesures de restrictions d’eau.
En Haute-Corse, avec un déficit pluviométrique durant les mois de mars, avril et mai de l’ordre de 60 % en moyenne et de 70 % en Balagne, une réunion du comité sécheresse est prévue le 12 juin pour évoquer des mesures de restrictions d'eau.