Près de trois ans après son prix Goncourt, Jérôme Ferrari revient avec un nouveau roman «le Principe». Ce sixième roman sort en librairie le 4 mars. Cette fois-ci l'écrivain s’intéresse au «principe d’incertitude» et à son père, Werner Heisenberg, fondateur de la mécanique quantique.
Pour "Un Dieu un animal" Jérome Ferrari avait reçu le prix Landerneau en 2009. Il était alors qualifié de "nouveau talent à encourager" par Michel-Édouard Leclerc. Trois ans plus tard, il décroche le prestigieux Prix Goncourt avec "Le Sermon sur la chute de Rome", face aux autres finalistes Patrick Deville, Linda Lê et Joël Dicker.
Le 4 mars, Jérôme Ferrari fait son grand retour sur la scène littéraire avec "Le principe" toujours chez Actes sud. Loin d'un bar corse, il s'intéresse au physicien allemand Werner Heisenberg (1901-1976) qui, après avoir élaboré le célèbre "principe d'incertitude", jeta les bases de la mécanique quantique.
"Un jeune aspirant philosophe désenchanté s’efforce, à travers la destinée de cet homme de science exceptionnel confronté à la montée du nazisme puis à ses menées lors de la Seconde Guerre mondiale, de prendre la mesure du mal toujours à l’oeuvre dans le monde contemporain tout en tentant d’assumer l’incomplétude et les défaillances de sa propre existence." (note de l'éditeur)
Jérôme Ferrari participera à Colloque international "Chutes, ruptures et philosophie – les romans de Jérôme Ferrari" à l'Université de Mannheim du 24 au 26 septembre 2015. Les responsables de l'événement lancent d'ailleurs un appel à contribution dans Fabula (cliquer ici). Revue qui souligne :
... les liens étroits que l’œuvre de Ferrari entretient avec la philosophie : des philosophes comme Leibniz ou Saint Augustin y sont aussi présents que – dans Aleph zéro comme surtout dans Le principe – les implications philosophiques de la physique quantique. Les thèmes qui hantent les philosophes cités sont aussi ceux qui sont au centre de son écriture ; ce sont les thèmes de la perte, de la chute et de la rupture.