Mercredi 21 février, le syndicat mixte de l’abattage en Corse, notamment, a présenté le projet du nouvel abattoir de Porto-Vecchio. La structure pourrait sortir de terre en 2028 et est portée par la collectivité de Corse.
Une nouvelle structure attendue par les professionnels du secteur. Un nouvel abattoir pourrait sortir de terre à l’horizon 2028 à Porto-Vecchio.
Un projet porté par la collectivité de Corse et financé à hauteur de 80 % par l’État via le PTIC (Plan de Transformation, d'Innovation et d'investissement pour la Corse). « Une réunion de travail nous permettra d’établir un calendrier et définir le rôle de chacun des partenaires afin d’organiser la création de cet outil attendu depuis trop longtemps sur ce territoire », écrit le syndicat mixte de l’abattage en Corse (SMAC) dans un communiqué.
Chiffrés en 2021, les investissements nécessaires sont estimés à 4.5 millions. Néanmoins ce montant est d’ores et déjà revu à la hausse, « principalement en raison du coût des matériaux ayant fortement augmenté ces derniers mois », note le SMAC.
189.000 euros investis sur l’ancienne structure
Si un abattoir existe déjà à Porto-Vecchio, il est le plus ancien de l’île et fêtera ses 40 ans cette année. Menacé de fermeture en 2019, d’importants travaux ont été réalisés afin de maintenir son ouverture le temps des travaux de la nouvelle structure. Ainsi 189.000 euros ont été investis en 2022 et 2023 « afin d’améliorer tant le bien-être animal que les conditions de travail des salariés ».
L’an dernier, la structure a traité 317 tonnes, soit une baisse de 6.9 % par rapport à 2022. Une baisse qui s’observe également au niveau global de l’abattage insulaire avec -6 % en termes de tonnages (2.983 contre 3.173). Néanmoins, une hausse du nombre de bêtes a été enregistrée, + 7.3 %, passant de 52.976 contre 49.391.
Réflexion autour d’un plan pluri annuel d’investissement
Afin, notamment « d’organiser, de planifier et de financer les interventions nécessaires à 5 ans sur l’ensemble de ses sites », le SMAC travaille à la rédaction d’un plan pluri annuel d’investissement.
Il sera présenté aux services de l’État afin de « solliciter un accompagnement du PTIC dans son exécution ». Ces investissements porteront notamment, selon le syndicat, sur la limitation de l’impact environnemental de l’ensemble des sites, le respect du bien-être animal, l’amélioration des conditions de travail.
