Le salon nautique de Porticcio se tient jusqu’au 21 avril prochain. Concessionnaires et constructeurs insulaires y sont représentés et proposent leurs bateaux. Stéphane Guillot-Sestier, gérant de Uni Yachting et membre de l’association des professionnels du nautisme corse, répond aux questions de France 3 Corse.
Jusqu’au 21 avril, se tient le salon nautique de Porticcio. Organisé par l’association des professionnels du nautisme corse (APNC), l’événement rassemble les concessionnaires et constructeurs de bateaux insulaires. Ils y exposent leurs navires, et espèrent trouver de nouveaux clients.
Stéphane Guillot-Sestier, membre de l’APNC, répond aux questions de France 3 Corse ViaStella.
En quoi ce salon est-il utile pour la filière du nautisme en Corse ?
Ce salon est très important. C’est le premier salon en début de printemps où on a les meilleures offres et où l’ensemble des professionnels, soutenus par nos chantiers, ont les meilleures offres pour nos clients et le nautisme. Cela concerne les bateaux moteurs, les voiliers, les jets ...
Ce secteur est touché par une hausse des prix assez conséquente et une hausse des taux d’intérêts pour les emprunts aux banques. Comment palliez-vous ces problèmes ?
Pour pallier ces problèmes, on a le soutien des chantiers, le soutien des banques aussi. On a des solutions de financement et donc on a des solutions à tous les budgets sur les bateaux.
On arrive à des remises importantes à travers des packages. On arrive vraiment à avoir des prix où les motoristes sont conscients de tout ce qui peut se passer actuellement. Les chantiers font des prix, les concessionnaires font des prix et on essaye de faire rêver les gens. C’est trouver des solutions pour que tout le monde profite de la mer.
Le défi est donc de trouver des solutions pour tous et pour tous les budgets ?
Exactement ! Par exemple, notre société vend des bateaux à 10.000 euros comme des bateaux à deux millions d’euros. Et c’est pareil pour l’ensemble des professionnels.
Comment s’annonce la saison 2024 ?
Elle s’annonce relativement bien. Grâce à toutes ces promotions, on a vu que sur les premiers salons sur le continent, ça avait bien démarré. L’ensemble des chantiers sont relativement contents. Après un hiver un petit peu difficile avec tout ce qu’il se passe dans le monde, on s’aperçoit que les gens ont envie de rêver, de dépenser, de profiter. Ils essayent de s’évader en ces temps si difficiles.
Il y a des réglementations en vigueur, l’été, notamment sur la grande plaisance, qui contraignent le mouillage. Est-ce que cela vous inquiète, est-ce que c’est quelque chose à laquelle vous êtes confrontée au quotidien ?
Au niveau de l’APNC, que je représente, on n’est pas trop impacté par ce qu’on appelle la grande plaisance avec des bateaux qui sont immenses. Ça ne nous impacte pas réellement.
Le reportage de Jean-Philippe Mattei et Mathias Landry :